Champis.net

Bonjour,
Mon premier bolet de la saison, solitaire, certainement envoyé en éclaireur pour savoir ce qui se passe au sol...
Il commence déjà à être bouffé. Je l'ai repéré hier, il était plus frais, je l'ai laissé tranquille en espérant qu'il prenne du volume mais il n'a pas bougé et il ne bougera plus
Je pense que c'est B aestivalis avec son réseau qui descend jusqu'en bas
Il me paraît bien pâlot pour aestivalis mais c'est un jeune souffreteux qui certainement a eu des problèmes de croissance, le temps était plutôt frisquet
Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, j'y retourne et je le couperai en deux en le goûtant. Je voulais juste lui laisser une chance pour ne pas décourager les autres de sortir
Sous chênes
6cm chapeau et pied
Merci

+1.

Oui montama, c'est bien un cèpe d'été. Il serait bien que tu renseignes ta localisation

Fouad a écrit :

Oui montama, c'est bien un cèpe d'été. Il serait bien que tu renseignes ta localisation

Merci, c'est fait

Belle trouvaille
Je savais qu'ils pouvaient sortir tôt mais je pensais pas tant !

Il me semble qu'à cette période les confusions sont quasiment impossible... Non ?
Boletus edulis (cèpe de bordeaux), pinophilus ou pinicola (des pins), et aereus (bronzé) sont bien plus tardifs apparemment. Il me semble qu'il en va de même tylopilus felleus (bolet de fiel, ou amer), avec qui un novice pourrait se tromper. Juste ?

En creusant un peu je vient d'apprendre pourquoi tylopilus felleus est le seul dans son genre : comparable au genre boletus, mais sporée rose. Il y aurait, selon le "Courtecuisse" (année 2000), une à deux espèce. Mais seul tylopilus felleus est décrit. Avec une variété alutarius.

Oui, alutarius est une variété douce. À mon avis on en ignore la fréquence car quand on a gouté un feleus, la tentation de renouveler l’expérience est faible.

Oui Saïko, même si j'ai déjà rencontré B. pinophilus un 15 mai et B. erythropus vers le 15 avril dans les Vosges !

Edulis aussi peut se montrer dès mai, dans certains lieux perpétuellement humides, ou par les années "pourries". J'avais une station près de chez moi, au bord d'une mare, qui en donnait chaque printemps quelques-uns.