Agaric sous conifères
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Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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Bonjour,
Après le Leucopaxillus amarus, voici une nouvelle demande où l'odeur me pose problème...
Trouvés sur les mêmes stations :
Location : Hautes-Alpes, près du col de l'échelle, 1500-1600m environ.
Écologie : sous conifères. Pins et mélèzes notamment. Présence massive à proximité de Suillus granulatus. Présence également importante de Suillus grevillei, de Clitocybe (gibba?), de Chroogomphus rutilus, de Leucopaxillus amarus donc, de russules diverses et variées et de Lactarii (sanguifluus et pornensis notamment)
Cet agaric clairement jaunissant et de belle taille.
Je connais assez bien Agaricus xanthodermus et ses odeur et saveur particulières. Je ne les retrouve pas du tout ici. L'écologie ne plaide pas non plus spécialement pour lui, ni l'anneau d'ailleurs.
J'ai cherché une odeur d'anis. Je ne l'ai pas trouvée.
Je dirais plutôt amande amère. La saveur confirmerait ceci également.
Du coup, sous conifères, je suis embêté pour l'espèce.
Des avis?
Merci d'avance.
Après le Leucopaxillus amarus, voici une nouvelle demande où l'odeur me pose problème...
Trouvés sur les mêmes stations :
Location : Hautes-Alpes, près du col de l'échelle, 1500-1600m environ.
Écologie : sous conifères. Pins et mélèzes notamment. Présence massive à proximité de Suillus granulatus. Présence également importante de Suillus grevillei, de Clitocybe (gibba?), de Chroogomphus rutilus, de Leucopaxillus amarus donc, de russules diverses et variées et de Lactarii (sanguifluus et pornensis notamment)
Cet agaric clairement jaunissant et de belle taille.
Je connais assez bien Agaricus xanthodermus et ses odeur et saveur particulières. Je ne les retrouve pas du tout ici. L'écologie ne plaide pas non plus spécialement pour lui, ni l'anneau d'ailleurs.
J'ai cherché une odeur d'anis. Je ne l'ai pas trouvée.
Je dirais plutôt amande amère. La saveur confirmerait ceci également.
Du coup, sous conifères, je suis embêté pour l'espèce.
Des avis?
Merci d'avance.
Modifié en dernier par Vinny le 21 août 2018, 08:43, modifié 1 fois.
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ghislaine a écrit :Bonjour.Tu veux dire essetei?
Essentiel me paraît plausible.
Le bulbe n'est pas toujours bien marqué.
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Bonjour à tous.
Il a toutes les caractéristiques d' essettei hormis le bulbe. Le GEPR dit typiquement marginé, cela pourrait laisser entendre qu'il y a des formes moins typiques. On distingue à mon avis un renflement à la base du pied.
Il a toutes les caractéristiques d' essettei hormis le bulbe. Le GEPR dit typiquement marginé, cela pourrait laisser entendre qu'il y a des formes moins typiques. On distingue à mon avis un renflement à la base du pied.
Modifié en dernier par Richmond63 le 21 août 2018, 13:19, modifié 1 fois.
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Agaricus essettei, espèce dédiée par Marcel Bon à Henri Essette ici n'est pour Index Fungorum qu'un synonyme de sylvicola. Je ne sais pas ce qu'il faut en penser.
Quid de mon autre proposition ? Quelle taille exactement faisait ce jeune spécimen, à part celle de ton couteau ?
Jplm
Quid de mon autre proposition ? Quelle taille exactement faisait ce jeune spécimen, à part celle de ton couteau ?
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Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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Bien vu pour le nom. Quelle était ton autre proposition, silvicola ? L'odeur forte d'anis est absente.
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Je ne reconnaît pas essettei, le jaunissement m’apparaît trop important.
Voilà ce qu’en dit L. A. Parra Sánchez à la page 316 du tome 1A de Funghi Europaei :
« Context white when exposed and remaining unchanged or flushing slighty orange-ochraceous towards the stipe base. Odour of anise or bitter when the pileus margin is bruised « .
Voilà ce qu’en dit L. A. Parra Sánchez à la page 316 du tome 1A de Funghi Europaei :
« Context white when exposed and remaining unchanged or flushing slighty orange-ochraceous towards the stipe base. Odour of anise or bitter when the pileus margin is bruised « .
J’échangerais bien tout ce que je sais contre un pour cent de ce que je ne sais pas. ( Pierre Neville )
Mais essetei n'est-il pas censé sentir l'anis ?
Je sais bien que je confonds odeur de farine et de lard fumé mais quand même... Saveur et odeur d'amande amère assez nette pour moi. D'où le souci...
Macrocarpus me semble un bon candidat pour l'odeur. Peut être moins pour le jaunissement net aux blessures.
Le chapeau de ce jeune exemplaire faisait 7-8 cm de diamètre. Des sujets vieillissants juste a coté faisaient bien le double avec le chapeau aplani.
Je sais bien que je confonds odeur de farine et de lard fumé mais quand même... Saveur et odeur d'amande amère assez nette pour moi. D'où le souci...
Macrocarpus me semble un bon candidat pour l'odeur. Peut être moins pour le jaunissement net aux blessures.
Le chapeau de ce jeune exemplaire faisait 7-8 cm de diamètre. Des sujets vieillissants juste a coté faisaient bien le double avec le chapeau aplani.
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vinny a écrit :Mais essetei n'est-il pas censé sentir l'anis ?A. essettei est d'abord censé avoir deux t, comme dit plus haut. Ensuite, selon le GEPR il sent l'amande, selon le RCBD il sent l'anis - et selon IF aussi puisqu'ils le synonymisent avec sylvicola. Lequel d'ailleurs est aussi sylvicola pour le GEPR mais s'écrit silvicola pour le RCBD. C'est simple, la mycologie, non ?
Jplm
J'ai personnellement toujours écrit silvicola mais en l'occurrence le GEPR et IF ont raison : le basionyme est Agaricus campestris var. sylvicola Vittad. 1835 et, vérification faite, Vittadini a bien mis un y.
PS : pour en revenir à macrocarpus, on risque d'avoir besoin de la micro, je lis à son sujet sur le site "Aveyron" : Les gros exemplaires de Agaricus essettei peuvent ressembler à ce champignon qui toutefois possède souvent des cheilocystides lagéniformes et non pas uniquement utriformes ou largement clavées.
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
Arf, désolé pour la fôte. C'est Essentiel qui m'a trompé
Dans la 4e édition du GEPR que j'ai sous les yeux, A. essettei n'est décrit que dans le petit encadré sous A. sylvicola comme "très proche et difficile a distinguer." Pas de mention autre pour l'odeur.
Quant à la micro, je ne la pratique hélas pas, donc... Ça sent l'impasse pour moi.
Dans la 4e édition du GEPR que j'ai sous les yeux, A. essettei n'est décrit que dans le petit encadré sous A. sylvicola comme "très proche et difficile a distinguer." Pas de mention autre pour l'odeur.
Quant à la micro, je ne la pratique hélas pas, donc... Ça sent l'impasse pour moi.
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