Sur une plage de l'ouest...
Rubrique pour apprendre en s'amusant. On poste des photos de champignons déjà déterminés sans en donner le nom...
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Voici un aperçu d'un magnifique spécimen qui m'a été présenté lors de notre sortie de L'AMO, le 07 juin.
Le champignon a été trouvé sur une dune de la côte atlantique, la semaine dernière. Signalé comme très rare en France, il est, parait-il, commun en Grèce...
(D'autres photos viendront et, si l'auteur m'y autorise, la photo du spécimen le jour de sa découverte.)
Le champignon a été trouvé sur une dune de la côte atlantique, la semaine dernière. Signalé comme très rare en France, il est, parait-il, commun en Grèce...
(D'autres photos viendront et, si l'auteur m'y autorise, la photo du spécimen le jour de sa découverte.)
Modifié en dernier par Fifi le 26 juin 2008, 18:28, modifié 1 fois.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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Décidemment, les "Qui suis-je ?" n'ont pas beaucoup de succès ces temps-ci...
Voici donc la base du champignon...
Voici donc la base du champignon...
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
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Même en cherchant bien ? Il n'y a pas une petite dunette au bord du lac ?!! ;o)
C'est bien Battarea phalloides. Pour une première fois que je vois ce champignon, j'ai la chance de découvrir ce magnifique spécimen de plus de 20cm de haut.
Sur la 1ère photo, le pied est en partie couvert de moisissures (il a été trouvé il y a une semaine...)
La seconde photo, avec l'aimable autorisation de René Chéreau, président de l'AMO, date du jour de sa découverte.
C'est bien Battarea phalloides. Pour une première fois que je vois ce champignon, j'ai la chance de découvrir ce magnifique spécimen de plus de 20cm de haut.
Sur la 1ère photo, le pied est en partie couvert de moisissures (il a été trouvé il y a une semaine...)
La seconde photo, avec l'aimable autorisation de René Chéreau, président de l'AMO, date du jour de sa découverte.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
Salut les amicologues,
vraiment surprenant ce champignon !!!
Merci de nous faire part de cet étrange spécimen.
Simon
vraiment surprenant ce champignon !!!
Merci de nous faire part de cet étrange spécimen.
Simon
Trouvés au bord de mer près de Cap d'ail ...
Je ne savais pas qu'il était rare et malheureusement je n'ai pas eu la volve,
mais tout de même une belle découverte
Etonnant cette absence de pores et ces peluches
Je ne savais pas qu'il était rare et malheureusement je n'ai pas eu la volve,
mais tout de même une belle découverte
Etonnant cette absence de pores et ces peluches
Fichiers joints
CIMG6226.JPG (429.42 Kio) Vu 4264 fois
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Bonjour,
Battarrea phalloides (Dickson) Persoon (1801) est un champignon que l'on trouve souvent sous les Cupressus en zone méditerranéenne, aussi bien en bord de mer que dans les terres. Toujours fidèle à ses stations, nous le rencontrons depuis de nombreuses années dans l'Aude au bord du Canal du Midi.
D'après certains auteurs, elle aurait été importée d'Australie comme beaucoup d'ex "Gasteromycetes".
Espèce menacée d'extinction dans le monde, elle est à protéger impérativement.
Battarrea phalloides (Dickson) Persoon (1801) est un champignon que l'on trouve souvent sous les Cupressus en zone méditerranéenne, aussi bien en bord de mer que dans les terres. Toujours fidèle à ses stations, nous le rencontrons depuis de nombreuses années dans l'Aude au bord du Canal du Midi.
D'après certains auteurs, elle aurait été importée d'Australie comme beaucoup d'ex "Gasteromycetes".
Espèce menacée d'extinction dans le monde, elle est à protéger impérativement.
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Montségur 09 a écrit :Battarrea phalloides (Dickson) Persoon (1801)Bonjour,
sur le référentiel national c'est l'orthographe suivante :
Battarraea phalloides (Dicks. : Pers.) Pers.
Les fautes d'orthographe sur le nom du genre sont plutôt fréquentes.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
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Battarrea phalloides (Dickson) Persoon (1801) Synopsis methodica fungorum, p. 129, écrit "Batarrea"
Genre Batarrea Persoon in Conspectvs systematicuvs Classivm, Ordinvm ac Genervm, fraemissis nonnvllis de fvngorvm partibvs (1901) p. xiv
Il faut mieux se fier maintenant à l'écriture de Mycobank, puisque tous les taxons publiés ont un numéro officiel (je ne souligne plus rien )
Des modifications d'orthographe (et rarement des fautes) comme celles-ci sont nombreuses, reste à savoir pourquoi ?
Genre Batarrea Persoon in Conspectvs systematicuvs Classivm, Ordinvm ac Genervm, fraemissis nonnvllis de fvngorvm partibvs (1901) p. xiv
Il faut mieux se fier maintenant à l'écriture de Mycobank, puisque tous les taxons publiés ont un numéro officiel (je ne souligne plus rien )
Des modifications d'orthographe (et rarement des fautes) comme celles-ci sont nombreuses, reste à savoir pourquoi ?
Modifié en dernier par Montségur le 23 janv. 2014, 09:20, modifié 1 fois.
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Ben, justement sur Mycobank il y a les deux écritures ainsi présentées :
1. Battarraea phalloides (Dicks.: Pers.) Pers., Synops. Meth. Fung.: 129 (1801). - Lycoperdon phalloides Dicks., Fasc. pl. crypt. b...
2. Battarrea phalloides (Dicks.) Pers., Syn. Meth. Fung. (Göttingen) 1: 129 (1801)
1. Battarraea phalloides (Dicks.: Pers.) Pers., Synops. Meth. Fung.: 129 (1801). - Lycoperdon phalloides Dicks., Fasc. pl. crypt. b...
2. Battarrea phalloides (Dicks.) Pers., Syn. Meth. Fung. (Göttingen) 1: 129 (1801)
Montségur 09 a écrit :Des modifications d'orthographe (et rarement des fautes)Je pensais surtout aux fautes commises comme ici et sur d'autres sites dédiés à la mycologie. Ce sont de réelles fautes d'orthographe. L'écriture proposée sur le référentiel a certainement une justification.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
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C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
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Ce Genre a été dédié à Battarra, Giovanni Antonio (1714-1789) on devrait l'écrire Battarra + "e" (dédié à) + "a" (parce que c'est un Genre),
donc l'écriture correcte devrait être Battarraea.
Mais il y a beaucoup d'exceptions comme reai, ostoyai ou ostoyae … une unification devrait s'imposer car normalement le "ae" est à conserver pour les "dames", c'est un autre problème qui me dépasse …
donc l'écriture correcte devrait être Battarraea.
Mais il y a beaucoup d'exceptions comme reai, ostoyai ou ostoyae … une unification devrait s'imposer car normalement le "ae" est à conserver pour les "dames", c'est un autre problème qui me dépasse …
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Idéalement, le genre aurait été nommé Battarrinia, Battarriella ou Battarromyces, ça aurait été plus simple, mais si on veut garder intact le nom du dédicataire et que celui-ci se termine par un a, la règle actuelle (Code de Melbourne), qui n'a pas nécessairement été toujours respectée, est la suivante :
1) ce genre doit être au féminin, c'est le cas général des genres dédiés à une personne, recommandation 20A (i), qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme.
2) on ne féminise pas le nom du dédicataire par l'ajout d'un a comme on le ferait avec les autres voyelles (Montagnea, Holwaya) mais par l'ajout de ea, article 60B1(a), d'où donc Collaea pour Colla, Battarraea pour Battarra.
Quant aux terminaisons ae, ça n'a rien à voir : c'est en latin un nominatif pluriel féminin (donc ne s'applique pas) ou un génitif singulier féminin, ce qui là s'applique aux épithètes d'espèces : "de Mme Wynne" s'écrit wynneae. Quand le nom du dédicataire se termine déjà par un a, même si c'est un homme, on ne le latinise pas en ajoutant -us qui ferait -i au génitif mais on le traite comme un féminin, "de Battarra" s'écrirait battarrae comme "de Triana" s'écrit trianae. Article 60C1 (a).
Ceci est juste pour les maniaques comme moi qui veulent savoir le pourquoi du comment.
Jplm
PS : A propos de Mme Wynne, qui était la femme du lord anglais dans la propriété duquel fut trouvé le fameux Marasme, il est aujourd'hui recommandé (article 20A 1 (h)) de ne pas choisir de dédicataires n'ayant aucun lien avec la botanique, la mycologie etc. ou les sciences naturelles en général. Ceci s'applique aux genres, je n'ai rien vu pour les espèces (article 23) - qu'on peut donc continuer à dédier à sa copine ou à son chien (surtout s'il est truffier bien sûr).
PS 2 : quand je dis copine, loin de moi de supposer une quelconque liaison coupable entre Berkeley et Lady Wynne. Encore que... si Closer avait été là, on aurait tout su.
1) ce genre doit être au féminin, c'est le cas général des genres dédiés à une personne, recommandation 20A (i), qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme.
2) on ne féminise pas le nom du dédicataire par l'ajout d'un a comme on le ferait avec les autres voyelles (Montagnea, Holwaya) mais par l'ajout de ea, article 60B1(a), d'où donc Collaea pour Colla, Battarraea pour Battarra.
Quant aux terminaisons ae, ça n'a rien à voir : c'est en latin un nominatif pluriel féminin (donc ne s'applique pas) ou un génitif singulier féminin, ce qui là s'applique aux épithètes d'espèces : "de Mme Wynne" s'écrit wynneae. Quand le nom du dédicataire se termine déjà par un a, même si c'est un homme, on ne le latinise pas en ajoutant -us qui ferait -i au génitif mais on le traite comme un féminin, "de Battarra" s'écrirait battarrae comme "de Triana" s'écrit trianae. Article 60C1 (a).
Ceci est juste pour les maniaques comme moi qui veulent savoir le pourquoi du comment.
Jplm
PS : A propos de Mme Wynne, qui était la femme du lord anglais dans la propriété duquel fut trouvé le fameux Marasme, il est aujourd'hui recommandé (article 20A 1 (h)) de ne pas choisir de dédicataires n'ayant aucun lien avec la botanique, la mycologie etc. ou les sciences naturelles en général. Ceci s'applique aux genres, je n'ai rien vu pour les espèces (article 23) - qu'on peut donc continuer à dédier à sa copine ou à son chien (surtout s'il est truffier bien sûr).
PS 2 : quand je dis copine, loin de moi de supposer une quelconque liaison coupable entre Berkeley et Lady Wynne. Encore que... si Closer avait été là, on aurait tout su.
Modifié en dernier par Jplm le 19 janv. 2014, 17:25, modifié 1 fois.
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
Je connais et lit parfois le Code de Melbourne, mais n'étant pas latiniste lorsque je souhaite comprendre certains mots, je consulte l'excellent ouvrage de Paul Escallon : "Précis de myconymie, traduction des appellations grecques et latines des genres et espèces en mycologie" édité par la FMDS.
Cela suffit grandement à la compréhension des noms utilisés en mycologie.
Pour le "ae" je n'ai fait que reprendre sa formulation.
Amen.
Cela suffit grandement à la compréhension des noms utilisés en mycologie.
Pour le "ae" je n'ai fait que reprendre sa formulation.
Amen.