Série 12
Rubrique pour apprendre en s'amusant. On poste des photos de champignons déjà déterminés sans en donner le nom...
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Plus dur...
Biologie fongique - Expertises (Dr. Guillaume Eyssartier)
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Pareil que Verarl, les lames libres et le chapeau squamuleux m'orientent vers les lépiotes. Après... je ne sais plus, je ne vois pas quels indices permettent d'aller plus loin. La coloration du stipe sous l'anneau me fait penser à Lepiota sublaevigata, mais sans grande conviction...
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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C'est une bonne idée, mais badhamii est beaucoup plus gros, plus charnu, et nettement plus rougissant. Là, c'est tout petit, 1 à 3 cm de chapeau. Photo pour illustrer badhamii :
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Ah non, bonne idée aussi, mais marriagei est beaucoup plus coloré, avec des teintes plus uniformes pourpre sur fond rosé... mais on est vraipent juste à côté ! Ici, un des caractères qu'il faut percevoir est les gouttelettes ambrées sur le pied : typiques !
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Ben voilà... j'suis complètement paumé...
Je n'ai rien dans mes ressources biblio (Bon et Courtecuisse) sur Leucoagaricus marriagei... Verarl, peux-tu expliquer d'une part, comment tu arrives à cette hypothèse et d'autre part, as-tu des références/photos de cette espèce ? Merci.
Avec les gouttelettes ambrées, je n'ai que Chamaemyces fracidus = Lepiota irrorata, mais la surface du chapeau ne me semble pas convenir (si je me réfère au Courtecuisse).
Je n'ai rien dans mes ressources biblio (Bon et Courtecuisse) sur Leucoagaricus marriagei... Verarl, peux-tu expliquer d'une part, comment tu arrives à cette hypothèse et d'autre part, as-tu des références/photos de cette espèce ? Merci.
Avec les gouttelettes ambrées, je n'ai que Chamaemyces fracidus = Lepiota irrorata, mais la surface du chapeau ne me semble pas convenir (si je me réfère au Courtecuisse).
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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Désolé que tu sois perdu... Bon, pas trop de problème pour arriver aux Leucoagaricus ? Petite lépiote, mais à revêtement seulement finement fibrilleux, sans calotte discale bien délimitée. On peu hésiter avec le genre Leucocoprinus, mais le chapeau n'est pas strié.
Ensuite, on élimine les grosses espèces à chair immuable et sans pigment rouge, ni rose, ni pourpre (groupe de L. leucothites et de L. macrorhizus) pour se concentrer sur les espèces qui sont teintées de rose, de rouge ou de pourpre, ou bien qui rougissent, qu'elles soient petites ou grandes.
Ici, cette petite espèce ne rougit pas ou très faiblement (voir la comparaison avec badhamii), et on tombe donc dans un petit groupe d'espèces, nommé Rubrotincti. Ensuite, L. tener (car c'est lui !) se reconnaît à ses teintes pâles, pratiquement sans teintes rougeâtres, à son habitat dans les fourrées avec des plantes rudérales (comme beaucoup de petites lépiotes), et à son pied qui perle des petites gouttes ambrées.
L. marriagei est beaucoup plus rare (je l'ai vu plusieurs fois, mais jamais trouvé personnellement), et beaucoup plus coloré, avec de belles teintes pourpres ou pourpre-rose sur le chapeau. Je n'ai pas de photo, mais en voilà ci-dessous une bonne représentation, due à E. Rebaudengo, juste un peu terne (en général, plus de pourpré sur le chapeau).
Guillaume.
Ensuite, on élimine les grosses espèces à chair immuable et sans pigment rouge, ni rose, ni pourpre (groupe de L. leucothites et de L. macrorhizus) pour se concentrer sur les espèces qui sont teintées de rose, de rouge ou de pourpre, ou bien qui rougissent, qu'elles soient petites ou grandes.
Ici, cette petite espèce ne rougit pas ou très faiblement (voir la comparaison avec badhamii), et on tombe donc dans un petit groupe d'espèces, nommé Rubrotincti. Ensuite, L. tener (car c'est lui !) se reconnaît à ses teintes pâles, pratiquement sans teintes rougeâtres, à son habitat dans les fourrées avec des plantes rudérales (comme beaucoup de petites lépiotes), et à son pied qui perle des petites gouttes ambrées.
L. marriagei est beaucoup plus rare (je l'ai vu plusieurs fois, mais jamais trouvé personnellement), et beaucoup plus coloré, avec de belles teintes pourpres ou pourpre-rose sur le chapeau. Je n'ai pas de photo, mais en voilà ci-dessous une bonne représentation, due à E. Rebaudengo, juste un peu terne (en général, plus de pourpré sur le chapeau).
Guillaume.
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Merci pour ces infos Guillaume, en fait, je ne risquais pas de trouver vu que L.tener n'apparait pas dans mes références bibliographiques (M.Bon, R.Courtecuisse et guide Vigot).
Du petit groupe Rubrotincti, seules L.purpureorimosus et L.littoralis sont présentés sur le guide R.courtecuisse...
Je suis dépassé là !! Mais bien content de découvrir d'autres espèces.
Merci encore !
Du petit groupe Rubrotincti, seules L.purpureorimosus et L.littoralis sont présentés sur le guide R.courtecuisse...
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L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
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Pierre Desproges
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Désolé... Je vais faire attention, afin que tout le monde puisse participer, à prendre surtout des espèces qui sont dans "le Régis" !
Guillaume.
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Oh ben non, c'est pas la peine ! Si tes sujets "Qui suis-je ?" proposent des champignons qui ne sont pas dans les guides mycologiques habituels, c'est encore mieux ! Cela nous fait une autre référence !
Et pis, comme je l'ai dis ci-dessus, c'est un vrai plaisir de découvrir ces espèces !
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