aime bien la bière...
Rubrique pour apprendre en s'amusant. On poste des photos de champignons déjà déterminés sans en donner le nom...
Voici un commentaire de PAM (Pierre Arthur Moreau ) :
La microscopie d'A. s. et A. r. est sensiblement la même, les spores étant toutefois assez variables dans les collections de A. r et relativement stables chez A. s.
Par contre, la morphologie est bien différente : A. s. a un pseudostipe bien net et la face inférieure à rides radiales généralement bien formées. A. r. est totalement sessile, d'abord cyphelloïde puis
pétaloïde sur le tard, et il faut chercher les spécimens les plus développés pour voir des rides pliciformes confuses et peu orientées.
L'habitat est assez différent, mais peut se recouper : mousses de type Tortula (ruralis et ruraliformis pour mes récoltes) pour A. s. (dunes fixées-très commun, garides, vieux murs, etc.) et mousses pleurocarpes et débris herbacés avoisinants (non bryophile strict) pour A. r. (pelouses moussues volontiers un peu sèches, plus rarement sables moussus et murs).
Pour ma part, je trouve parfois les deux dans le même milieu (alluvions sableuses du Rhône, dans les mousses rases avec Tortula et diverses autres mousses non déterminées). Je n'ai jamais observé de transition entre les deux, que ce soit pour le pied ou pour les plis. Par conséquent je considère qu'il s'agit de deux espèces stables et sans intermédiaires.
La microscopie d'A. s. et A. r. est sensiblement la même, les spores étant toutefois assez variables dans les collections de A. r et relativement stables chez A. s.
Par contre, la morphologie est bien différente : A. s. a un pseudostipe bien net et la face inférieure à rides radiales généralement bien formées. A. r. est totalement sessile, d'abord cyphelloïde puis
pétaloïde sur le tard, et il faut chercher les spécimens les plus développés pour voir des rides pliciformes confuses et peu orientées.
L'habitat est assez différent, mais peut se recouper : mousses de type Tortula (ruralis et ruraliformis pour mes récoltes) pour A. s. (dunes fixées-très commun, garides, vieux murs, etc.) et mousses pleurocarpes et débris herbacés avoisinants (non bryophile strict) pour A. r. (pelouses moussues volontiers un peu sèches, plus rarement sables moussus et murs).
Pour ma part, je trouve parfois les deux dans le même milieu (alluvions sableuses du Rhône, dans les mousses rases avec Tortula et diverses autres mousses non déterminées). Je n'ai jamais observé de transition entre les deux, que ce soit pour le pied ou pour les plis. Par conséquent je considère qu'il s'agit de deux espèces stables et sans intermédiaires.
Ici nous somme sur pelouse moussue le long d'une rangée de tuhyas et donc relativement seche
pas de dune à moins de 150 km
J'irai demain observer ou non un pseudo stipe, la forme des rides sur les specimens agés
Nicolas
En tout grand merci pour ces explications rapportées de PAM
pas de dune à moins de 150 km
J'irai demain observer ou non un pseudo stipe, la forme des rides sur les specimens agés
Nicolas
En tout grand merci pour ces explications rapportées de PAM
" Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! " Inspecteur BOURREL.
- Plus d'infos
- Messages : 3709
- Enregistré le : 06 juil. 2009, 11:18