Microscopie

Pour les questions, les techniques, astuces, ... en microscopie et réactifs chimiques.
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Vic

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Enregistré le : 13 déc. 2009, 11:01

Message par Vic »
Bonsoir,
Une question d'un ignorant en la matière :
Comment fait-on, à partir des caractères micoscopiques relevés, pour identifier une espèce ?
je vous remercie pour votre réponse et de bien vouloir excuser la naïveté de la question.

jlouis

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Message par jlouis »
Vic a écrit :
Bonsoir,
Une question d'un ignorant en la matière :
Comment fait-on, à partir des caractères micoscopiques relevés, pour identifier une espèce ?
je vous remercie pour votre réponse et de bien vouloir excuser la naïveté de la question.
Bonsoir
Lorsque l'on fait une observation microscopique, il faut savoir avant tous ce que l'on cherche ! C’est primordial.
Pour ensuite comparer avec tes éléments concernant ton champignon.
Le mieux si tu ne reconnais pas trop les Genres, et de te référer à une clé d'orientation concernant la micro.
Pour ma part je me sers de l'Atlas microscopique de Andary/courtecuisse/Bourrier pour la myco (basidio), le Kiffer et Morelet pour les imparfaits et du Clauzade et Roux pour les Lichens (Ascomycetes).
Je parlais l'autre jour des ouvrages spécialisés dans une famille ou mieux un genre...ce qui est plus précis. Le problème c'est qu'il faut souvent se retourner vers nos amis Italien Anglais ou Allemand.

jlouis

Vic

Messages : 16
Enregistré le : 13 déc. 2009, 11:01

Message par Vic »
Merci beaucoup pour la réponse rapide.
Cela m'éclaire car je ne voyais vraiment pas comment s'y prendre.
Encore merci et bon Noël

verarl

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Message par verarl »
Jean Louis a dit l'essentiel.
Les ouvrages modernes font de plusen plus appel à la micro dans les clé mêmes. Pour les inocybes, le premier critère de différenciation est la forme de la spore, en gros, cabossées ou non. Il est donc intéressant de pouvoir vérifier ce critère au micro. De fait, les clé ou les descriptions d'espèce indiquent elles-mêmes les caractères à observer. L'écueil principal que l'on rencontre est le vocabulaire spécifique. Quand ob lit le mot "métuloïde", par exemple, sans signification ne saute pas aux yeux. Ces termes sont parfois expliqués dans un lexique mais pas toujours. Il est donc bon, en plus des ouvrages cités par Jean Louis, d'avoir un dictionnaire spécifique. J'utilise pour ma part le Josserand mais je crains qu'on puisse les trouver encore aujourd'hui. Je suppose qu'il en existe d'autres plus actualisés mais en Français ????

Vic

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Enregistré le : 13 déc. 2009, 11:01

Message par Vic »
Bonjour,
Merci bien pour ces précisions.
Bon Noël

Pierre Jancloes

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Message par Pierre Jancloes »
Bonjour,
Personnellement à mon niveau de diletente, au bon sens du terme, j' ai toujours considéré que l' examen microscopique devait confirmer ou infirmer une proposition basée sur une observation de terrain (substrat, caractères macroscopiques, organoleptiques, réactions chimiques ) même s' il est vrai qu' avec l' habitude l' observation de certains caractères (les spores notamment) permettent de reconnaître un genre déjà observé préalablement.
De plus je pense que l' équipement et la documentation nécessaires rendent ce type d' examen souvent hors de portée des amateurs.
Cordialement.

Pierre.

jlouis

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Message par jlouis »
Pierre Jancloes a écrit :
Bonjour,
j' ai toujours considéré que l' examen microscopique devait confirmer ou infirmer une proposition basée sur une observation de terrain (substrat, caractères macroscopiques, organoleptiques, réactions chimiques ) même s' il est vrai qu' avec l' habitude l' observation de certains caractères (les spores notamment) permettent de reconnaître un genre déjà observé préalablement.
De plus je pense que l' équipement et la documentation nécessaires rendent ce type d' examen souvent hors de portée des amateurs.
Cordialement.

Pierre.
Oui à première vu la théorie semble bien évidente, néanmoins il y parfois des cas où l'intervention du microscope est primordiale dans la reconnaissance d'espèces végétales dites "fragmentées" comme par exemple sur des épluchures ou des restes qu'il ne sera pas possible d'y reconnaitre une éventuelle forme macro évidente.
Tout amateur en mycologie est en droit de comprendre et d'en étudier les principes. Même si comme tu le dit la logique veux que...!
Les moisissures sont un exemple parmi tant d'autre...observer la micro pour en déterminer le genre...le reste ne sera qu' "apports complémentaire"

amitié
jlouis

dominique

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Message par dominique »
Bonjour à tous, je ne suis qu'amateur, mais j'ai compris que la mycologie d'aujourd'hui ne peut pas se passer de microscopie, et je crois qu'il devient nécessaire à un certain niveau de posseder un tel appareil.Je n'en suis pas encore là, mais je m'y interresse beaucoup car je sais qu'un jour je devrai y passer pour continuer.Seul inconvénient le prix à mettre dans le micro.Bonne journée.
Mon blog : http://www.foretdorleans.com

"Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait." Marcel Pagnol.

jlouis

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Message par jlouis »
dominique a écrit :
Bonjour à tous, je ne suis qu'amateur, mais j'ai compris que la mycologie d'aujourd'hui ne peut pas se passer de microscopie, et je crois qu'il devient nécessaire à un certain niveau de posseder un tel appareil.Je n'en suis pas encore là, mais je m'y interresse beaucoup car je sais qu'un jour je devrai y passer pour continuer.Seul inconvénient le prix à mettre dans le micro.Bonne journée.
Salut Dominique
Oui mais tu ne le regretteras pas car le monde de l'infiniment petit devient un monde à par entière.
Je n’aime pas les termes « professionnels » et « amateur », qui ne veulent pas dire grand choses.
Le mycologue professionnel est une personne qui travail dans le domaine de la mycologie…il perçoit donc un salaire. Il en à fait sa profession.
Un amateur est tout le contraire. Ce qui ne veux pas dire que les amateurs sont moins calé que les professionnels…c’est totalement absurde.
Le critère qui tranchera sera le « travail personnel » que chacun fournira de lui-même, pour arriver à un niveau moins calé, plus calé, ou très calé. L’apprentissage ici est primordial.
Un mycologue est une personne qui « étudie (ou essais d'étudier) la mycologie, science des champignons, à l’aide de matériaux de détermination, littérature, loupes, micro etc…), et ceci quelque soit son niveau !
Chaque mycologue aura son propre niveau…à ne pas confondre avec les mycophyles qui sont seulement les observateurs d’un monde « esthétique » lié à notre environnement.

jlouis

verarl

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Message par verarl »
dominique a écrit :
Bonjour à tous, je ne suis qu'amateur, mais j'ai compris que la mycologie d'aujourd'hui ne peut pas se passer de microscopie, et je crois qu'il devient nécessaire à un certain niveau de posseder un tel appareil.Je n'en suis pas encore là, mais je m'y interresse beaucoup car je sais qu'un jour je devrai y passer pour continuer.Seul inconvénient le prix à mettre dans le micro.Bonne journée.
Tout est question de passion. Certains achètent des écrans plasma avec le lecteur graveur de DVD dernier cri et pour courroner le tout une une station audio qui dépote, d'autres préfèrent la bagnole à 30 000 euros plutôt qu'une petite à 10 000, d'autres s'éclatent en faisant des voyages de rêve.
Je connais un ami qui, quand il commença dans la vie professionnelle comme instit, avait à choisir entre un microscope ultraperformant Zeiss et une voiture. Aujourd'hui, il est en retraite et je crois qu'il n'a toujours pas le permis.

Pierre Jancloes

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Enregistré le : 04 juin 2008, 20:57

Message par Pierre Jancloes »
Bonjour ,
Je pense que jean-Louis met de l' eau à mon moulin. La microscopie est extrêmement utile lorsque l' on sait vers où orienter les recherches sans les biaiser. Son exemple de la microscopie des épluchures ou des restes d' un repas est un très bon exemple; en effet lorsqu'un médecin se trouve en présence d' un malade présentant des signes d' intoxication par champignons, il fera si faire se peut,( s' étant préalablement renseigner auprès du patient ou de ses proches, sur les aliments ingérés), entre autes examens,déterminer au microscope, les restes des assiettes, les épluchures, les vomissures etc...pour déterminer l' espèce responsable et réaliser un diagnostique et un protocole de guérison.
A toute fin utile, je préciserai que je ne suis pas médecin, que je suis un éternel novice, un amateur passionné et que je n' apprécie pas le goût des champignons.
Belle et heureuse année.

Pierre.
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