nouvelle nomenclature
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Bonjour,
Le genre Stereum fait effectivement partie des Russulales. La base de ce rapprochement (déjà supposé par quelques mycologues avant l' utilisation de la de bio mol) est justement le résultat des recherches phylogénétiques surtout menées par le suédois Larsson. La parenté étant ainsi bien établie, on peut trouver les spores amyloides comme caractère prédominant dans l'ensemble des Russulales et présent chez les stereum . Un autre trait important qui rassemble les Russulales (on parle d'un caractère synapomorphique) est la présence d'hyphes gloéoplères ou (et) de gloéocystides qui peuvent cependant prendre des aspects variées. Elles sont absentes chez les stereum mais présentes ches des genres voisins (du même "clade"). Le genre Stereum posséde cependant un système d'hyphes conductrices, responsable du "saignement" bien connu de certaines espèces, qui se rapproche beaucoup de ses hyphes gloeopléres tout en n'ayant pas vraiment leurs caractéristiques.
Pour plus de détails consulter deux articles en accés libre sur Mycologia : Mycologia, 95(6), 2003, pp. 1037–1065 et Mycologia , 98(6), 2006, pp. 960-970
Le genre Stereum fait effectivement partie des Russulales. La base de ce rapprochement (déjà supposé par quelques mycologues avant l' utilisation de la de bio mol) est justement le résultat des recherches phylogénétiques surtout menées par le suédois Larsson. La parenté étant ainsi bien établie, on peut trouver les spores amyloides comme caractère prédominant dans l'ensemble des Russulales et présent chez les stereum . Un autre trait important qui rassemble les Russulales (on parle d'un caractère synapomorphique) est la présence d'hyphes gloéoplères ou (et) de gloéocystides qui peuvent cependant prendre des aspects variées. Elles sont absentes chez les stereum mais présentes ches des genres voisins (du même "clade"). Le genre Stereum posséde cependant un système d'hyphes conductrices, responsable du "saignement" bien connu de certaines espèces, qui se rapproche beaucoup de ses hyphes gloeopléres tout en n'ayant pas vraiment leurs caractéristiques.
Pour plus de détails consulter deux articles en accés libre sur Mycologia : Mycologia, 95(6), 2003, pp. 1037–1065 et Mycologia , 98(6), 2006, pp. 960-970
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