La rapidité de pousse des champignons

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Louis

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Message par Louis »
Bonjour,

Voici une question que je me pose depuis un bout de temps sans avoir pris le temps de faire des observations sur le terrain pour y répondre :

après des pluies assez importantes succédant à une période de sécheresse plus ou moins longue, en combien de temps à peu près vont pousser les champignons?

Il y a une expression connue "pousser comme un champignon" qui signifie pousser très rapidement mais j'ai lu je ne sais plus où que cette expression est un peu exagérée. J'imagine que la vitesse de pousse dépend des espèces, que certaines se "réveillent" plus vite que d'autres, et peut-être aussi de la quantité de pluie qui est tombée, et de la météo qui succède à la pluie (température, ensoleillement,...). Voilà, si quelqu'un a des infos là-dessus je suis preneur.
Merci d'avance.

Jplm

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Message par Jplm »
Ouh, vaste question. On aurait envie de répondre comme Fernand Raynaud : un certain temps.

Il y a deux questions dans ta question : combien mettent les champignons (les carpophores) à pousser ? Et combien de temps après la pluie ils poussent ?

À la première question, la réponse est différente selon les espèces mais dans l'ensemble : très vite - même les polypores, on les voit d'ailleurs souvent englober des herbes. Ensuite, ils ne durent évidemment pas tous autant : j'ai des Parasola en Corse dont le cycle n'atteint pas 24h et je vois le même Phellinus robustus à Brunoy depuis 10 ans.

À la deuxième question, la réponse est : ça dépend. Du champignon, de la pluie (un peu, beaucoup, trop), du soleil (idem), du vent (idem), du sol, etc. Je ne sais pas si des études ont été faites là dessus. On sait tous qu’après une séquence soleil-soleil-soleil-pluie, les champignons mettent un certain temps à revenir, les plus petites espèces avant les plus grosses. Idem après froid-froid-froid-douceur. L'idéal est bien sûr chaleur-pluie-chaleur-pluie, le climat équatorial, quoi. Mais j'enfonce des portes ouvertes. Et le vivant s'adapte : il y a des champignons arctiques.

Bon, je passe au suivant qui a mieux étudié la question.

Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne

Louis

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Nom : LOUIS SANTHUNE
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Message par Louis »
Merci de ta réponse Jplm,

C'est plutôt la seconde que je voulais poser, même si la première est intéressante aussi.
Pour la seconde, je vois que tu dis un peu la même chose que moi.

Il y a aussi d'autres questions que je me pose parfois du genre :
"quels sont les champignons les moins exigeants au niveau précipitations, qui résiste relativement bien à la sécheresse?"
ma réponse : Boletus calopus, certaines Russules, les champignons lignicoles.


ou bien "Où a t-on le plus de chance de trouver des champignons quand il ne pleut pas beaucoup?"
mon avis : près des cours d'eau, dans les marais et autres zones humides, en terrain plat (car l'eau ne "descend pas"), en bas des pentes, dans des zones à la fois pas trop couvertes par les arbres (car ils retiennent un peu l'eau) et pas trop exposées au soleil (du style en bord de chemin forestier).

Si certains ont envie de me compléter ou de me contredire pour ces deux nouvelles questions, n'hésitez pas.
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