Contrôler les champignons avec un compteur Geiger
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Bonjour,
Tout à l'heure en feuilletant le GEPR je me suis arrêté à la page de Cortinarius caperatus, et je me suis rappelé que j'aimais beaucoup de champignon dans l'assiette, et également qu'on m'avait déconseillé d'en manger car il a tendance à fortement accumuler la radioactivité. Aussi je me demandais si l'on pouvait contrôler la radioactivité contenue dans les carpophores avec un compteur Geiger ?
Merci d'avance.
Tout à l'heure en feuilletant le GEPR je me suis arrêté à la page de Cortinarius caperatus, et je me suis rappelé que j'aimais beaucoup de champignon dans l'assiette, et également qu'on m'avait déconseillé d'en manger car il a tendance à fortement accumuler la radioactivité. Aussi je me demandais si l'on pouvait contrôler la radioactivité contenue dans les carpophores avec un compteur Geiger ?
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Bonsoir,
Fallait déjà le panier, le couteau, le bâton, le tire-tiques, la loupe, les bouquins, les réactifs, le microscope et le séquenceur ADN. Avec le compteur Geiger ya intérêt à faire de la muscu avant de sortir ! Mais c'est une bonne question : je ne vois pas pourquoi le compteur Geiger ne pourrait pas détecter la radioactivité d'un champignon... en revanche peut-il détecter la présence de métaux lourds s'ils ne sont plus radioactifs ? That is the question.
Jplm
Fallait déjà le panier, le couteau, le bâton, le tire-tiques, la loupe, les bouquins, les réactifs, le microscope et le séquenceur ADN. Avec le compteur Geiger ya intérêt à faire de la muscu avant de sortir ! Mais c'est une bonne question : je ne vois pas pourquoi le compteur Geiger ne pourrait pas détecter la radioactivité d'un champignon... en revanche peut-il détecter la présence de métaux lourds s'ils ne sont plus radioactifs ? That is the question.
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Jplm a écrit :Bonsoir,Ahah en plus ça coûte cher mais bon si ça peut me permettre de manger des champignons en tout sécurité (ou presque). Je ne comprends pas bien la fin de ton propos : tu veux dire que quand un champignon perd sa radioactivité, il continue de stocker des métaux lourds?
Fallait déjà le panier, le couteau, le bâton, le tire-tiques, la loupe, les bouquins, les réactifs, le microscope et le séquenceur ADN. Avec le compteur Geiger ya intérêt à faire de la muscu avant de sortir ! Mais c'est une bonne question : je ne vois pas pourquoi le compteur Geiger ne pourrait pas détecter la radioactivité d'un champignon... en revanche peut-il détecter la présence de métaux lourds s'ils ne sont plus radioactifs ? That is the question.
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Louis a écrit :[(...). Je ne comprends pas bien la fin de ton propos : tu veux dire que quand un champignon perd sa radioactivité, il continue de stocker des métaux lourds?Je ne suis pas un spécialiste mais si on admet que suite à Tchernobyl il y a des métaux lourds dans le sol de certaines régions (et comme l'Alsace de Fouad, le sud-est de la Corse où j'ai une maison a été aux premières loges), si ceux-ci mettent des siècles à disparaître et si certains champignons ont la capacité de les accumuler, même non radioactifs ces métaux restent dangereux. Sauf à dire que ce sont seulement les métaux lourds radioactifs que les champignons accumulent, ce que j'ignore, mais il y a certainement des publications là-dessus.
Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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Louis a écrit : tu veux dire que quand un champignon perd sa radioactivité, il continue de stocker des métaux lourds?Tous les champignons mycorhizienssont de fabuleux accumulateurs de métaux lourds (radioactifs ou non). Cette propriété est justement utilisée pour dépolluer des sols contaminés. Au menu, du césium 137 (radioactif) mais aussi du plomb, du cadnium, du mercure. C'est pour ça qu'il vaut mieux éviter de les ramasser trop près des routes ou dans des friches industrielles. Cerains genres sont plus performants que d'autres, comme les Laccaria, mais même un Boletus edulis ramassé près d'une route peut avoir des taux de plomb ou de cadnium préoccupants.
Mais même dans des parcs régionaux censés être des endroits assez protégés, on n'est pas à l'abri d'être sur une ancienne décharge qui a été "assainie" en surface mais dont le sous-sol regorge encore de métaux lourds....
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J'ai adopté une attitude assez désabusée vis à vis de cela : je continue à manger des badius, des Laccaria amethystina, espèces jadis très incriminées, et des C. caperatus si j'en trouve et bien sûr des espèces plus nobles (edulis, aereus, girolles, trompettes etc... mais le tout pas plus de cinq ou six fois par an. En me disant qu'ils n'ont été ni plus ni moins contrôlés que ne le sont sans doute les carottes ou pommes de terre qu'on me vend, sans parler des champignons de Paris.
Jplm
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Louis a écrit :Bon bah il faut arrêter de manger les champignons sauvages alors ^^Pour une étude scientifique, tu peux lire ceci (en anglais). Le document pdf est téléchargeable sans abonnement.
Ou alors il faut acheter le compteur Geiger en espérant qu'il détecte la radioactivité ET le métaux lourds !
Personnellement, je mange des champignons (avec une préférence pour les trompettes que je ramasse dans le massif de la Chambotte ), mais comme toutes le bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Et pour les pleurotes et strophaires que je cultive dans mon jardin, je sais d'où vient mon substrat.....mais je n'en mange pas tous les jours (ni même toutes les semaines)..
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