Phénomène de Buller
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Bonjour Mario, question difficile, notre ami Guillaume me semble, doit pouvoir te répondre, d'après mes souvenirs, lointains, nous sommes à l'intérieur des cellules, du côté des noyaux.Ainsi un mycélium primaire à un noyau se verrait attribuer un second noyau par un mycélium secondaire pour devenir lui même un mycélium secondaire viable.Le contrôle de ces noyaux pour donner de nouvelles données à ces nouveaux nés me font penser aux OGM. Des études ont été faites sur des Armillaires et des Stereums. Aujourd'hui, bien après Buller, la culture du champignon de Paris s'interresse à ce sujet pour lutter contre les maladies. Je ne sais pas si je suis toujours dans l'actualité, si je suis assez explicite et surtout si j'ai bien compris, mais le sujet est interressant et mérite que l'on en discute.Amitiés et bons voeux.
Mon blog : http://www.foretdorleans.com
"Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait." Marcel Pagnol.
"Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait." Marcel Pagnol.
Bonjour à tous et meilleurs voeux.
Le phénomène de Buller est un phénomène remarquable chez les champignons.
Contrairement aux végétaux qui sont capable de se régénerer entièrement à partir de quelques cellules, sans variation génétique (=bouturage, in vitro =+/- du clonage de végétaux),
les champignons font beaucoup mieux, le mycélium d'un même individu peut "s'auto-féconder", et donner naissance à un nouvel individu, génétiquement différent du premier. (les champignons peuvent aussi se multiplier par bouturage de mycélium).
Comme si notre pouce pouvait féconder notre index, pour donner naissance à un embryon génétiquement différent de nous-même.
Cette capacité des champignons pose quelques problèmes : difficile de donner une position "précise" dans l'évolution des espèce pour les champignons, Les phylogénèses modernes signalent des "artefacts de reconstruction moléculaire", classant les champignons dans une position incertaine (certains proposent même une origine extra-terrestre), deuxième "problème", les champignons peuvent évoluer rapidement, quand ceux-ci sont pathogènes, ils peuvent devenir encore plus dangereux en se diversifiant génétiquement.
On trouve des phénomènes cellulaires remarquables aussi chez les protistes, et des "bizareries" chez de nombreux animaux : j'ai oublié le nom de cette bestiole, mais je me souvient d'un ver (au sens large), qui, au moment de la reproduction, se coupait en deux, une partie devient femelle, l'autre mâle, elles se fécondent, et c'est reparti.
La reproduction , l'évolution (sens large) des individus (par le brassage génétique ou autre) sont des enjeux majeurs pour les vivants, on trouve une multitude de façons de faire, toutes plus surprenantes les unes que les autres, on trouve aussi toute la gradation entre ces façons de faire, l'"évolution" d'une façon de faire à l'autre est encore souvent exposée sous nos yeux au sein des espèces contemporaines. Le phénomène de Buller est une de ces façons de faire varier le matériel génétique (afin de créer une descendance différente, potentiellement plus adaptée).
J'espère que par mes vulgarisations, je ne dis pas trop de bétises.
Je trouve que l'étude du point de vue cellulaire des champignons est un sujet fort intéressant, j'ai malheureusement du mal a trouver des manuels sur le sujet.
Les manuels dont je dispose placent encore l'étude des champignons dans la botanique.
Pas moyen de trouver les réponse à des questions qui me semblent pourtant évidentes. Par exemple : quel est le contenu d'une spore? Quelles sont les organites que l'on trouve dans les cellules de champignons?
Je trouverai bien "The" manuel, un jour.
Bonne journée à tous.
Le phénomène de Buller est un phénomène remarquable chez les champignons.
Contrairement aux végétaux qui sont capable de se régénerer entièrement à partir de quelques cellules, sans variation génétique (=bouturage, in vitro =+/- du clonage de végétaux),
les champignons font beaucoup mieux, le mycélium d'un même individu peut "s'auto-féconder", et donner naissance à un nouvel individu, génétiquement différent du premier. (les champignons peuvent aussi se multiplier par bouturage de mycélium).
Comme si notre pouce pouvait féconder notre index, pour donner naissance à un embryon génétiquement différent de nous-même.
Cette capacité des champignons pose quelques problèmes : difficile de donner une position "précise" dans l'évolution des espèce pour les champignons, Les phylogénèses modernes signalent des "artefacts de reconstruction moléculaire", classant les champignons dans une position incertaine (certains proposent même une origine extra-terrestre), deuxième "problème", les champignons peuvent évoluer rapidement, quand ceux-ci sont pathogènes, ils peuvent devenir encore plus dangereux en se diversifiant génétiquement.
On trouve des phénomènes cellulaires remarquables aussi chez les protistes, et des "bizareries" chez de nombreux animaux : j'ai oublié le nom de cette bestiole, mais je me souvient d'un ver (au sens large), qui, au moment de la reproduction, se coupait en deux, une partie devient femelle, l'autre mâle, elles se fécondent, et c'est reparti.
La reproduction , l'évolution (sens large) des individus (par le brassage génétique ou autre) sont des enjeux majeurs pour les vivants, on trouve une multitude de façons de faire, toutes plus surprenantes les unes que les autres, on trouve aussi toute la gradation entre ces façons de faire, l'"évolution" d'une façon de faire à l'autre est encore souvent exposée sous nos yeux au sein des espèces contemporaines. Le phénomène de Buller est une de ces façons de faire varier le matériel génétique (afin de créer une descendance différente, potentiellement plus adaptée).
J'espère que par mes vulgarisations, je ne dis pas trop de bétises.
Je trouve que l'étude du point de vue cellulaire des champignons est un sujet fort intéressant, j'ai malheureusement du mal a trouver des manuels sur le sujet.
Les manuels dont je dispose placent encore l'étude des champignons dans la botanique.
Pas moyen de trouver les réponse à des questions qui me semblent pourtant évidentes. Par exemple : quel est le contenu d'une spore? Quelles sont les organites que l'on trouve dans les cellules de champignons?
Je trouverai bien "The" manuel, un jour.
Bonne journée à tous.
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