[Sandras francoise]

Bonjour
Dans certains genres, par exemple Amanitopsis, Russula, l'identité de l'arbre mycorhizé semble capitale pour la détermination de l'espèce.
Si j'ai bien compris, la liaison champignon-arbre se ferait essentiellement au niveau de l'extrémité distale des racines.
Les peuplements monospécifiques sont rares en forêt.
Je connais actuellement des peupliers d'une trentaine d'années dont la couronne racinaire s'étend à plus de 20 mètres du tronc.
Certains collègues affirment, par exemple, mon champignon était à proximité immédiate de bouleaux donc mychorizhique de cette essence.
Il me semble qu'il y a la une contradiction.
Bonne fin de journée. M.S.

[Guillaume Eyssartier]

Bonjour,

je ne sais pas très bien quelle contradiction vous notez, et ne peux donc pas vous répondre avec toute la précision souhaitée. Les mycorhizes s'implantent sur les radicelles.

Amicalement,
Guillaume.

[Jean Pierre]

Bonjour,
Je pense que Michel veut dire que ce n'est pas parce qu'un champignon est sous un bouleau qu'il ne mycorhize pas plutôt un chêne situé 20 mètres plus loin. 0n a tendance à prendre en compte l'arbre le plus proche alors que ses radicelles sont éloignées de la base du tronc.

[Sandras francoise]

Bonsoir
C'est exact Jean Pierre a traduit ce que je voulais dire. Merci
Cordialement. M.S.

[Guillaume Eyssartier]

Ah oui, pardon. En effet, un champignon peut-être associé avec des arbres fort éloignés de son lieu de pousse : j'ai moi-même observé, l'année dernière, des Suillus associés à un pin situé à 17 m. Cela dit, peut-être que vos amis mycologues savaient que le champignon en question était associé au bouleau ?

G.