[Odile]

Bonjour
Un article très "scientifique" sur tous les bienfaits liés à la consommation de champignons : j'imagine qu'il va faire réagir quelques uns d'entre vous...

https://www.pressesante.com/il-faut-man ... epression/

[Félicien]

Bonjour,

Je n'ai pas accès à l'article scientifique à la base de l'article journalistique. Mais il y a un biais auquel à mon avis il faut faire attention.

Est-ce que les personnes qui mangent des champignons sont aussi des personnes qui vont chercher des champignons dans la forêt ?

Si c'est le cas, on sait (avec certitude) que le fait de sortir, marcher en forêt, ... est bon pour la santé physique et mentale. Et donc, si il y a bien cette corrélation entre consommation de champignons et recherche de champignons grâce à des balades, cette étude pourrait être biaisée. Mais peut-être (j'espère) que ceci a été pris en compte.

[Ghislaine]

Les psilocybes sont paraît-il bon pour le moral.
Je dis des bêtises.

[Did 70]

Bonjour,

Bof bof, j'aimerais savoir qui a financé cette étude, je pense qu'il s'agit de champignons de culture, donc attention aux lobbies tout puissants !

[Hervé]

pour en savoir plus...

1-s2.0-S016503272100759X-main.pdf

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[Félicien]

Super, merci pour l'article. Je vais lire ça ce soir.

Par rapport à la remarque de Didier, sur les intérêts et le financement, il est écrit que l'étude est indépendante: There was no external or internal funding to support this study.

Mais l'état de Pennsylvanie est le plus gros producteur de champignons des Etats-Unis (https://www.keystoneedge.com/2019/08/16 ... mushrooms/) et l'étude est réalisée par la Penn State University... Mais ça ne veut pas dire que l'étude est biaisée ou fausse... Mais il peut quand même y avoir un intérêt financier

[Félicien]

Hello,

J'ai lu l'étude. Effectivement, il y aurait un lien entre la consommation de champignons et une baisse du rique de dépression. Les auteurs ont bien évité les biais en tenant compte de l'ethnie, du niveau social, des maladies, du sport, ... mais ils n'excluent pas qu'un biais dont ils n'ont pas tenu compte remette en cause leurs conclusions.

Un autre souci est qu'ils ne remarquent pas d'effet dose. Une consommation plus élevée ne provoque pas une baisse plus importante de la dépression.

Un autre souci est que les champignons sont pris d'une manière générale, sans distinction sur lesquels sont consommés.

Enfin, les conclusions sur les causes (les antioxydants et molécules propres aux champignons) sont des hypothèses non vérifiées.

Les auteurs n'excluent finalement pas que leurs conclusions soient dues au hasard (essentiellement lié à l'effet dose). Ils disent donc de prendre ces conclusions avec prudence.

En résumé, pas besoin de se jeter sur les champis si vous êtes dépressifs, on est encore loin des certitudes. Evidemment, les journalistes sont moins prudents et les titres sont un peu plus enthousiastes. A suivre...

N'hésitez pas à apporter vos commentaires et vos avis.

Amicalement.